Semaine de la vérité et de la réconciliation 2024

23 au 27 septembre

+ Rassemblement EN PERSONNE pour l’autonomisation des jeunes le 18 septembre à Winnipeg et diffusion en direct de la Colline du Parlement le 30 septembre à Ottawa

La vérité à l’œuvre

La Semaine de la vérité et de la réconciliation 2024 est une expérience transformatrice de cinq jours pour les élèves de la 1re à la 12e année, les éducatrices et éducateurs, ainsi que la communauté dans son ensemble, qui leur permettra de se plonger dans l’histoire bouleversante et l’esprit immuable des Premières Nations, des Inuits et des Métis.

Explorez les ateliers interactifs, soyez les témoins de cet important rassemblement d’autonomisation des jeunes « Mino-pimatisiwin – Bien vivre », participez à des dialogues constructifs et contribuez à notre cheminement collectif vers la réconciliation.

Students watching Truth and Reconciliation Week program on stage

Ce programme éducatif gratuit en ligne vous est proposé par le Centre national pour la vérité et la réconciliation. Il est offert en anglais, en français et en ASL.

Programmes virtuels gratuits

Ouverts au public

Indigenious man speaking at podium during Truth and Reconciliation Week 2023

Dîners-causeries

Ouverts au public

Pendant la Semaine de la vérité et de la réconciliation 2024, nous vous invitons à rejoindre nos dîners-causeries quotidiens diffusés en ligne – une expérience immersive pour désapprendre les mythes qui entourent l’histoire coloniale au Canada.

Ces séances de 50 minutes commenceront à 12 h 00 HE chaque jour. Toutes les séances auront une interprétation simultanée anglais-français et ASL.

Programmes éducatifs virtuels gratuits

POUR LES ENSEIGNANTES, ENSEIGNANTS ET ÉLÈVES DE LA 1RE À LA 12E ANNÉE

Students sitting at their desks with tablets and laptops

Sessions virtuelles

POUR LES ENSEIGNANTES, ENSEIGNANTS ET ÉLÈVES DE LA 1RE À LA 12E ANNÉE

Pour aider les enseignants, nous offrons « La vérité à l’œuvre », un programme éducatif d’une semaine qui s’adresse à toutes les écoles du Canada, qui appuie les programmes d’études, est adapté en fonction de l’âge et gratuit pour les élèves de la 1ʳᵉ à la 12ᵉ année. Rejoignez-nous pour une expérience immersive visant à désapprendre les mythes de l’histoire coloniale au Canada.

Students sitting in a classroom looking at their teacher holding a tablet

Sessions hybrides

POUR LES ENSEIGNANTES, ENSEIGNANTS ET ÉLÈVES DE LA 1RE À LA 12E ANNÉE

Des sessions hybrides seront organisées dans différentes régions du Canada. Un conférencier expert sera rejoint par un petit groupe d’étudiants en personne pour une session de 20 à 30 minutes qui peut inclure une leçon/présentation et/ou une activité et des questions/réponses ouvertes. Les classes peuvent assister à ces sessions virtuellement et participer aux questions-réponses.

Mino-pimatisiwin – Bien vivre”

Rassemblement pour l’autonomisation des jeunes

Ce rassemblement vous plongera dans la riche mosaïque de la culture, de la musique, de la danse et de l’histoire autochtones, honorant les survivants des pensionnats indiens.

Singer walking beside crowd during TRW Youth Empowerment 2023

POUR LES ENSEIGNANTES, ENSEIGNANTS ET ÉLÈVES
(DE LA 8E À LA 12E ANNÉE)

Assistez en personne

18 Septembre – Winnipeg, MB

Performer singing into microphone on stage

POUR LES ENSEIGNANTES, ENSEIGNANTS ET ÉLÈVES
(DE LA 1RE À LA 12E ANNÉE)

Regardez en ligne

18 septembre (en direct) et 26 septembre (rediffusion)

Rejoignez-nous sur la colline du Parlement

Parliament Hill

30 Septembre

Souvenons-nous des enfants commémore la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation et la Journée du chandail orange. Rejoignez-nous à midi HE sur la Colline du Parlement pour commémorer les enfants perdus dans le système des pensionnats et rendre hommage aux survivants et leurs familles. 

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Contact: TRW@nctr.ca

Nous remercions chaleureusement nos généreux commanditaires et les donateurs:

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Les gouvernements : de l’Ontario, du Manitoba, de l’Alberta, du Nunavut, de l’Île-du-Prince-Édouard, de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick

Des services de soutien à la santé sont disponibles à des heures précises pendant la Semaine de la vérité et de la réconciliation 2024. Veuillez cliquer sur « Soutien à la santé » sous l’onglet « Ressources » dans le menu. Si vous avez besoin de soutien à d’autres moments, veuillez contacter la ligne d’écoute téléphonique nationale de la Résolution des questions de pensionnats autochtones accessible 24 heures sur 24 au 1 866 925-4419.

Le nom spirituel du CNVR, Bezhig miigwan, signifie « une plume ».

Bezhig miigwan nous invite à considérer chaque survivant qui se présente au CNVR comme une plume d’aigle, et à lui montrer le même respect et la même attention que s’il était une plume d’aigle. Ce nom signifie également que nous sommes tous ensemble – nous sommes unis et connectés, et il est vital de travailler ensemble pour parvenir à la réconciliation.

Phyllis Webstad

Phyllis Webstad est une Secwpemc du Nord (Shuswap) de la Première Nation Stswecem’c Xgat’tem (Canoe Creek Indian Band). D’origine mixte Secwepemc et irlandaise/française, elle est née à Dog Creek et vit à Williams Lake, en Colombie-Britannique. Aujourd’hui, Phyllis est mariée, a un fils, un beau-fils et cinq petits-enfants. Directrice exécutive de la Orange Shirt Society, elle parcourt le pays pour raconter son histoire et sensibiliser le public aux répercussions des pensionnats. Elle a publié deux livres destinés aux jeunes enfants : « L’histoire du chandail orange » et « Le chandail orange de Phyllis ».

Elle est titulaire d’un diplôme en administration des affaires du Nicola Valley Institute of Technology et d’un diplôme en comptabilité de l’université Thompson Rivers. En 2017, Phyllis a reçu le prix TRU Distinguished Alumni Award pour son influence sans précédent sur les communautés locales, provinciales, nationales et internationales grâce à son histoire du chandail orange.

Nicolas McCarthy

Directeur du marketing, des communications et des relations communautaires (contact avec les médias). Nicolas (Nick) McCarthy est arrivé à Beechwood en février 2017 en tant que directeur du marketing, des communications et des relations communautaires.

Il a à son actif des décennies d’expérience en communications stratégiques dans les secteurs privé, public et sans but lucratif. Avant son arrivée à Beechwood, il occupait le poste de directeur des communications auprès de l’Association des juristes de justice. Au début de sa carrière, il a travaillé dans divers ministères et agences du gouvernement fédéral, puis dans le secteur des organismes sans but lucratif. Né et élevé à Ottawa, Nick a étudié à l’Université d’Ottawa, où il a obtenu un baccalauréat ès arts avec spécialisation en histoire et en littérature française.

Nick est marié à Carolyn et fier père, très occupé, de deux filles, Imogen et Quinn. Dans ses moments libres, il aime lire des livres sur l’histoire du monde et la politique.

Nick est également membre du Latin American Soldiers Committee (comité des soldats latino-américains), du Global Irish Famine Way – division Bytown Ottawa, du Ottawa Police Veterans Association Charity Golf Tournament Committee (comité du tournoi de golf de charité des anciens combattants de la police d’Ottawa), du comité du gala du service de police d’Ottawa, et il est le coordonnateur régional pour la Fondation commémorative Aucune pierre dans l’oubli.

Dorene Bernard

Kesatum tan teli L’nuwey, clan Kiwnik, Sipekne’katik, Mi’kmaki, réside à Indian Brook, en Nouvelle-Écosse. Elle est la mère de 4 enfants et la grand-mère de 10 magnifiques petits-enfants. Elle a survécu au pensionnat indien de Shubenacadie et est de la troisième génération de sa famille à l’avoir fréquenté.

Dorene a obtenu un baccalauréat en travail social à l’Université Dalhousie en 1991 et une maîtrise en travail social dans le domaine des études autochtones à l’Université Sir Wilfrid Laurier en 2013. Elle coordonne le projet sur les répercussions des pensionnats indiens mené au Centre culturel Mi’kmawey Debert. Ce projet vise à commémorer et honorer les survivants des pensionnats indiens de Shubenacadie et les familles de la région de l’Atlantique qui ont fréquenté cet établissement, ainsi qu’à documenter l’histoire et les conséquences des pensionnats indiens et des enfants qui ne sont jamais rentrés à la maison.

Xan Choquet

Xan Choquet est un Pekuakamiulnuatsh (Innu du Lac-Saint-Jean). Il étudie actuellement au baccalauréat en action culturelle avec concentration en études autochtones à l’UQAM. Il entreprendra prochainement une maîtrise en sciences politiques qui portera sur les liens entre le nehlueun, la langue ilnue, l’ilnu-aitun, le mode de vie ilnu et la protection de Nutshimit et Nitassinan, la forêt et le territoire des Ilnuatsh.

L’éducation sur les différentes cultures autochtones d’ici, ainsi que sur les différents problèmes qui les touchent, est très importante pour lui. Ses études, son activisme et ses contacts avec sa communauté et avec des personnes d’autres communautés autochtones lui permettent d’en apprendre chaque jour un peu plus. Il est essentiel pour lui de faire entendre les voix et les talents des populations autochtones et de sensibiliser les non-autochtones à diverses questions dont ils n’auraient peut-être pas conscience autrement.

Cole Kippenhuck

Cole Kippenhuck (iel) est une personne Inuk bispirituelle du Labrador qui compte plus de 20 ans d’expérience dans le secteur communautaire, notamment dans le domaine des organisations à but non lucratif, du conseil et de l’action gouvernementale. Cole est propriétaire de Crow Kinship Consulting, coach de vie et activiste pour la réconciliation, les droits des personnes homosexuelles et les questions de justice sociale.

En tant que gardien du savoir, Cole organise des cérémonies, protège la terre et suit une voie spirituelle. En guise d’acte de décolonisation, sa sexualité, son genre et ses relations sont fluides.

Levinia Brown

Levinia Brown est une survivante inuite de Rankin Inlet. En 1978, Levinia Brown a obtenu son certificat d’aide-enseignante dans les Territoires du Nord-Ouest et elle a exercé un rôle déterminant dans l’établissement du Eastern Arctic Teacher Education Program (EATEP) (programme de formation des enseignants de l’Arctique de l’Est) à Iqaluit. En 1980, elle est devenue la première présidente de la Keewatin Regional Education Authority (Autorité régionale d’éducation du Keewatin). Après avoir été agente d’information, présidente de l’autorité locale responsable du logement et adjointe au maire, Levinia Brown est devenue la première mairesse de Rankin Inlet.

Élue députée représentant Rankin Inlet South/Whale Cove le 6 février 2004, l’honorable Levinia Brown a été choisie par les membres de l’Assemblée législative (MAL) pour siéger au conseil exécutif. Le 9 mars 2004, le premier ministre Paul Okalik a nommé Madame Brown vice-première ministre.

Ayant voué toute sa vie au développement et à la promotion de la création et du renforcement des capacités des communautés en matière de services de santé et sociaux, elle projette et présente une attitude positive face à la vie. Sa croyance que la vie offre de précieuses possibilités qui ne devraient pas être perdues se manifeste ouvertement par sa soif d’apprendre, par la force de son leadership et sa compassion face aux maux sociaux.

Levinia Brown a épousé Ron Brown. Ils ont 7 enfants et 3 enfants adoptés selon les coutumes autochtones.

Eva Jewell

La docteure Eva Jewell est une Anishinaabekwe, originaire de Deshkan Ziibiing (Chippewas of the Thames First Nation), dans le sud-ouest de l’Ontario, et de descendance Haudenosaunee. Madame Jewell est titulaire d’un baccalauréat de l’Institute of American Indian Arts, d’une maîtrise de l’Université de Victoria et d’un doctorat en sciences sociales de l’Université Royal Roads. Elle est professeure adjointe à l’Université métropolitaine de Toronto et coauteure du rapport annuel « Calls to Action Accountability: A Status Update on Reconciliation » de la Yellowhead Institute. Son travail de recherche soutient les initiatives communautaires sur les thèmes de la langue, de la gouvernance et de la résurgence culturelle au sein du peuple Anishinaabeg.

Ovide Mercredi

Ovide Mercredi est un Cri, originaire de la communauté nordique de Grand Rapids, au Manitoba, où il est né en 1946. De 2005 à 2011, il a servi sa communauté en tant que chef de la Nation crie de Misipawistik et a été conseiller pendant trois ans après son mandat de chef.

Diplômé de la faculté de droit Robson Hall de l’Université du Manitoba en 1977, il a exercé le droit criminel et s’est ensuite spécialisé dans le droit constitutionnel à titre de conseiller auprès des chefs manitobains. Ovide Mercredi est devenu un leader national et international dans la défense des droits des peuples autochtones.

En 1989, il a été élu chef régional de l’Assemblée des Premières Nations pour le Manitoba et nommé membre de la Commission des droits de la personne du Manitoba. Il est devenu un stratège clé de l’Assemblée lors des discussions sur la réforme constitutionnelle de l’Accord du lac Meech. Ovide a toujours plaidé en faveur des méthodes non violentes pour résoudre les conflits et il a joué un rôle actif dans les négociations à Oka, à Gustafson Lake, à Ipperwash et à Burnt Church.

Le 12 juin 1991, il a été élu chef national de l’Assemblée des Premières Nations, fonction qu’il a occupée pendant deux mandats, de 1991 à 1997. Il y a représenté un groupe diversifié de personnes qui adhéraient à des traditions différentes et qui, parfois, défendaient des intérêts divergents. Au cours de son premier mandat, il a mené les négociations pour les Premières Nations dans le cadre de l’Accord de Charlottetown. Soucieux de parvenir à un consensus sur les politiques et de favoriser l’unité, il passe une grande partie de son temps à voyager dans tout le Canada pour rencontrer les gens et s’informer directement de leurs difficultés.

En 2007, il est devenu le premier chancelier du University College of the North du Manitoba. Il a été choisi de manière traditionnelle pour être le porte-parole national pour les traités de 1 à 11, poste qu’il a occupé de 2006 à 2014. Le gouvernement indien a proposé sa candidature au prix Gandhi pour la paix en reconnaissance de son travail de défenseur des méthodes de changement non violentes. Il a siégé au conseil d’administration de la Winnipeg Art Gallery et de la Fondation des maladies du cœur du Canada.

Parmi les nombreuses distinctions qu’il a reçues, citons l’Ordre du Canada en 2021, l’Ordre du Manitoba en 2005 et des diplômes honorifiques de l’Université Bishop’s, de l’Université St. Mary’s, de l’Université de Lethbridge, de l’Université d’Athabasca, du Barreau de l’Ontario et de l’Université du Manitoba.

Ovide est l’auteur de My Silent Drum, un recueil de poèmes, et il pratique le golf.

Megan Lewis

Megan Lewis est une jeune femme mixte kanien’keha:ka (mohawk) et membre du territoire mohawk de Tyendinaga. Elle réside actuellement à Ottawa, en Ontario. Titulaire d’un baccalauréat en protection de l’enfance et de la jeunesse et d’une maîtrise en politique et administration publiques, elle s’est découvert, grâce à l’éducation, une passion pour la défense des peuples autochtones et de leurs communautés. Actuellement, en sa qualité de directrice du Centre de politique et de recherche autochtone d’Indigenous Youth Roots, elle se consacre à l’engagement des jeunes autochtones dans les politiques et la recherche en créant des espaces plus accessibles pour créer et favoriser des changements significatifs.

Megan siège également au comité consultatif externe de la future School of Public Policy and Democratic Innovation de l’Université métropolitaine de Toronto. Ayant occupé divers postes en première ligne et au sein du gouvernement au fil des ans, elle continue de chercher à établir des liens entre les politiques et la pratique. En février 2020, elle a lancé une petite entreprise de perlage appelée Pine and Needle Designs, afin de s’exprimer de manière créative et significative. Pendant ses moments libres, elle passe du temps à perler et à faire de la randonnée, idéalement au bord de l’eau.

Michelle Good

Michelle Good est une écrivaine crie et membre de la nation crie de Red Pheasant, en Saskatchewan. Après avoir travaillé pour des organisations autochtones pendant vingt-cinq ans, elle a obtenu un diplôme de droit et défendu les survivants des pensionnats pendant plus de quatorze ans. Madame Good a obtenu une maîtrise en beaux-arts en création littéraire à l’Université de la Colombie-Britannique tout en continuant à pratiquer le droit et à gérer son propre cabinet d’avocats.

Five Little Indians, son premier roman, a remporté le HarperCollins/UBC Best New Fiction Prize, le Amazon First Novel Award, le Governor General’s Literary Award, le Rakuten Kobo Emerging Writer Award, le Evergreen Award, le City of Vancouver Book of the Year Award et Canada Reads 2022. Il a également été sélectionné pour le Prix Scotiabank Giller et figure parmi les finalistes du Writer’s Trust Award, de l’Ethel Wilson Fiction Prize et du Jim Deva Prize for Writing that Provokes. Le 7 octobre 2022, l’Université Simon Fraser lui a décerné un doctorat honorifique en lettres.

Dickie Yuzicapi

Francis est issu d’un héritage culturel diversifié qui représente la majorité des cultures des plaines que l’on trouve encore aujourd’hui en Saskatchewan : Ojibway, Cri, Métis et Dakota. Dickie se distingue par le fait qu’il a été élevé par ses arrière-grands-parents, qui lui ont transmis des enseignements traditionnels avant de fréquenter le pensionnat. Il est un survivant des pensionnats et un survivant de traumatismes intergénérationnels. Il est aujourd’hui propriétaire et chef de la Sioux Chef Catering Company et donne des conseils sur les différents aspects de la culture autochtone.

C’est un conteur hors pair et un orateur expérimenté qui peut présenter son propre contexte ancestral et ses liens historiques de manière à ce que les recommandations en matière de vérité et de réconciliation deviennent une réalité pratique. Ses ateliers sont animés en prêtant une grande attention aux histoires de sa famille et au degré de réconciliation de tous les participants. Son objectif est de favoriser la compréhension et d’établir les bases de ce qui doit être fait pour guérir.

Michelle Cyca

Michelle Cyca est journaliste et vit à Vancouver. Elle est membre de la nation crie de Muskeg Lake dans la région visée par le traité n° 6. Elle est actuellement rédactrice en chef au magazine The Narwhal et collabore au magazine The Walrus. Ses reportages, essais et critiques littéraires ont été publiés, entre autres, dans The Globe and Mail, Chatelaine, IndigiNews, Quill & Quire et The Tyee.

Elle a reçu la médaille d’or du journalisme d’enquête et la médaille d’argent du long métrage lors des 2023 National Magazine Awards pour son reportage The Curious Case of Gina Adams, et a été finaliste pour les prix de l’Association canadienne des journalistes

Andrea Ménard

Andrea Ménard, LLB, LLM (DR) est une juriste métisse du peuplement de la rivière Rouge. Elle est chargée de cours à temps partiel à la faculté de droit de l’Université de Calgary, où elle donne le cours « Reconciliation and Lawyers » (La réconciliation et les avocats), et à la Osgoode Hall Law School, où son cours s’intitule « In Search of Reconciliation Through Dispute Resolution » (À la recherche de la réconciliation par le règlement des différends).

Elle est également responsable du développement pédagogique pour l’autochtonisation des programmes d’études et des pédagogies au Centre for Teaching and Learning de l’Université de l’Alberta. Madame Menard a été nommée parmi les 25 avocats les plus influents de 2022 par le magazine Canadian Lawyer, un honneur qui témoigne de son engagement à établir des partenariats avec les nations autochtones dans le cadre des traités 4, 6, 7, 8 et 10, ainsi que sur les terres non cédées de ce qui s’appelle actuellement la Colombie-Britannique.

Lila Bruyere

Boozhoo! Je m’appelle Lila Bruyere. Je suis originaire de la Première Nation de Couchiching, située sur le territoire visé par le traité no 3. Mon nom spirituel est Dancing Eagle Woman, je fais partie du clan de l’ours, je suis gardienne du calumet et danseuse de la robe à franges à la retraite. Je suis mère, grand-mère et arrière-grand-mère. Je suis aussi une sœur, une tante, une cousine et une éducatrice.

Je suis une survivante de deuxième génération du pensionnat de St. Margaret à Fort Frances, en Ontario. Mon fils et moi avons fréquenté l’Université Wilfrid-Laurier et créé un atelier intitulé « Intergenerational: A Mother & Son’s Healing Journey » (Intergénérationnel : le voyage de guérison d’une mère et d’un fils).

Récemment, j’ai été membre pendant trois ans du Cercle des survivants du Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR). Je souhaite continuer à être la voix de ceux qui restent silencieux. Miigwetch.

Dre Cary Miller

Madame Miller, survivante de la rafle des années soixante, est une Anishinaabe qui descend des communautés de Sainte-Croix et du lac Leech dans le Wisconsin et le Minnesota. Elle est actuellement vice-présidente adjointe (autochtone), chargée des études, de la recherche et des programmes d’enseignement, et professeure agrégée à l’Université du Manitoba. Depuis plus de 30 ans, elle a contribué à la transformation des études, de l’éducation, de la réussite, de la gouvernance, de la recherche et de la réconciliation autochtones dans les établissements d’enseignement postsecondaire.

Lauren Pelley

Lauren Pelley est reportrice principale dans le domaine de la santé et de la médecine à CBC News. Elle fait preuve d’empathie et d’esprit critique dans tous les sujets qu’elle couvre et s’intéresse particulièrement aux maladies infectieuses, à la préparation aux pandémies et au croisement de la santé et des changements climatiques. L’article de Madame Pelley publié sur CBC intitulé « Mistreated: The legacy of segregated hospitals haunts Indigenous survivors (Mauvais traitements : l’héritage des hôpitaux séparés hante les survivants autochtones) présente les histoires de deux survivants des « hôpitaux indiens ».

Dre Maureen Lux

Maureen K. Lux enseigne l’histoire du Canada, l’histoire des relations entre les autochtones et le gouvernement, et l’histoire sociale de la médecine à l’Université Brock.

Dans son livre Separate Beds: A History of Indian Hospitals in Canada, 1920s – 1980s, elle décrit les politiques arbitraires et contradictoires qui régissaient les « hôpitaux indiens », les expériences des patients et du personnel, et l’activisme populaire vital qui a poussé le gouvernement fédéral à reconnaître ses obligations découlant des traités, retraçant l’histoire du système depuis ses origines fragmentaires jusqu’à son effondrement progressif.

Kathy Pompana

Kathy Pompana est originaire de la Sioux Valley Dakota Nation, au Manitoba, mais elle est née et a grandi à London, en Ontario. Elle s’est installée à Brandon au Manitoba en 2000 pour étudier à l’Université de Brandon. Peu après avoir quitté l’université, elle est devenue agente de liaison autochtone dans un pénitencier fédéral où elle a commencé à travailler avec les survivants des pensionnats indiens qui y étaient incarcérés.

En 2012, Kathy a quitté le pénitencier pour continuer à travailler avec les survivants des pensionnats dans la communauté. Elle est actuellement directrice générale adjointe, travailleuse principale en soutien de santé et résolution des questions autochtones, et gardienne du savoir au Anish Healing Centre. Elle y offre des services de soutien émotionnel, de santé mentale, et culturel aux survivants des pensionnats indiens et des externats, à ceux de la rafle des années soixante et de leurs descendants, ainsi qu’aux femmes, filles, personnes bispirituelles, transgenres et de genre diversifié + (FF2+ADA) autochtones disparues et assassinées. Kathy est titulaire de nombreux certificats et diplômes portant sur les effets des traumatismes et la guérison des traumatismes.